1. Être en bonne santé mentale ne veut pas dire filer le parfait bonheur tout le temps. En fait, toute la gamme des émotions humaines (y compris celles que nous aimons moins, comme la tristesse, la peur et la colère) fait partie d’une vie en bonne santé mentale.

• Se sentir triste, en colère ou en proie à l’inquiétude est inhérent à l’expérience humaine.
• Tenter de réprimer nos émotions les plus pénibles ne les fait pas disparaître.
• Prêter attention aux émotions désagréables ne les rend pas plus intenses. En réalité, nommer nos émotions est l’une des meilleures façons de les apaiser.
• Quand nous les refoulons, nos émotions peuvent s’intensifier et même prendre de nouvelles formes. Ainsi, ne pas réagir lorsqu’un incident perturbant se produit au travail nous rend plus susceptibles de hausser le ton plus tard à la maison.

2. Cette année, la Semaine de la santé mentale a pour thème « comprendre nos émotions ». Reconnaître, décoder et accepter nos émotions, c’est contribuer à protéger notre santé mentale et à promouvoir une bonne santé mentale pour tous.

• Au Canada, une (1) personne sur cinq (5) est aux prises avec une maladie mentale ou un trouble de la santé mentale chaque année. Or, tout le monde – 5 sur 5 – a une santé mentale.
• Que nous ayons ou non une maladie mentale, nous pouvons prendre soin de notre santé mentale.
• Nous avons toutes et tous le droit de nous sentir bien, et comprendre nos émotions y contribue.
• Reconnaître ce qui influence nos émotions, découvrir l’impact de celles-ci sur nos pensées et comportements, agir quand notre réponse émotionnelle n’est pas utile et apprendre à accepter nos émotions concourent à notre bien-être émotionnel.
• L’(auto)régulation émotionnelle, ou la capacité de nommer et de canaliser ses émotions, est un facteur de protection de la santé mentale.

3. Du 3 au 9 mai 2021, célébrez avec nous la 70e Semaine de la santé mentale de l’ACSM et profitez de cette occasion pour #ParlerPourVrai de ce que vous ressentez.